
L’injuste prix de notre alimentation : un an après, où en est-on ?
Il y a un an, nous sortions notre étude sur l'Injuste prix de notre l’alimentation en partenariat avec le Réseau Civam, Solidarité Paysans et la Fédération française des diabétiques.
En douze mois, grâce à la mobilisation de nos réseaux respectifs, plus de 100 événements ont été organisés dans plus de 50 départements ! Des milliers de personnes : agriculteurs, élus, chercheurs, citoyens, se sont rassemblées pour comprendre ce qui se cache derrière le prix de notre alimentation et pour débattre des solutions pour redonner une boussole sociale et écologique à notre système alimentaire..
Ce sont donc des victoires que nous souhaitons aujourd’hui partager. Un an après la publication, nous avons réussi, ensemble, à :
● Mettre des sujets à l’agenda politique : une loi-cadre sur le droit à l’alimentation est en cours de discussion à l’assemblée, et l’interdiction de la publicité pour les produits trop gras et trop sucrés destinés aux enfants est entrée dans les débats de la prochaine stratégie nationale alimentation nutrition climat.
● Renforcer les liens entre acteurs de la santé, de la solidarité et du monde agricole, parce que nos causes ne s’opposent pas.
● Donner du poids aux débats citoyens notamment en donnant des chiffres là où il en manquait : qu’il s’agisse des discussions autour de la loi Duplomb ou de la planification écologique, nous avons porté des chiffres et des propositions au service de l’intérêt général.
Dans un contexte où l’État cherche à combler 40 milliards d’euros de déficit, notre étude montre qu’il existe de vraies marges de manœuvre : 12 milliards pour réparer les effets de la malbouffe et 48 milliards pour soutenir un système alimentaire malade.
Notre énergie sera concentrée sur :
● Éclairer le débat public dans cette période troublée ;
● Les municipales de 2026, car c’est une bonne occasion de faire avancer l’accès digne à l’alimentation autour de chez soi ;
● La reconnaissance du droit à l’alimentation en France, pour que chacun ait les moyens d’acheter ou de produire son alimentation sans compromettre sa santé, celle de la planète ni le revenu de ceux qui nous nourrissent.
Un an après la sortie de l’étude, une certitude s’impose : ensemble, nous faisons avancer le débat et les solutions. Et pour la suite, nous aurons plus que jamais besoin de toutes et tous !